This invitation to come and discover their world is a precious step that will enable them to redirect their research with a view to the next residency and the final performance of their creation scheduled for the week of 25 March 2024.

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La guerre de libération constitue un moment crucial de l’histoire des femmes italiennes. L’écrivaine et historienne Benedetta Tobagi raconte cette histoire dans La Resistenza delle donne (Turin, Einaudi, 2022) qui vient de recevoir le Prix Campiello en Italie. « La Résistance des femmes », tiré du livre éponyme, possède la rigueur de la reconstitution historique et l’élan passionné des questions qui traversent et animent la société contemporaine. Cette lecture théâtrale interroge en premier lieu la place et le rôle des femmes dans la société patriarcale des années 1940. Elle pose également la question du rapport entre la Résistance civile et la Résistance armée, entre le choix ou la nécessité de combattre et le désir de paix.

La SFR Création accueillera dans le Live Arts Lab une lecture théâtrale du texte de Benedetta Tobagi traduit et mis en voix par Giulia Alessandro, Élise Begey, Manon Clément, David Gaya, Giada Mancuso, Eve Moro, Lilou Terracol et Marine Valentin, étudiantes et étudiants du parcours Italien de la licence Langues littératures civilisations étrangères et régionales, sous la direction d'Armelle Girinon (LUHCIE, enseignante dans le département d'études italiennes de l'UFR SoCLE). Les intermèdes musicaux ont été composés et seront interprétés par Emmanuelle Legros (musicienne, trompettiste de jazz).

Practical information

• Theatrical reading at 6.00pm (duration: 1 hour 10 minutes) followed by an aperitif offered to the audience. Spectators are asked to arrive 15 minutes before the start of the performance.
• The event is free of charge. Registration required via this link lien (number of places limited).

AFFICHES OK_1PAGE_0.pdf (PDF, 1.97 MB)

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En janvier 2024, la 12^e édition de l’école d’hiver du Cresson prend ses quartiers sur le campus de Saint-Martin-d’Hères et propose une exploration des sonorités et hospitalités de cet important territoire de vie étudiante et de recherche. En effet, l’UGA réunit près de 59 500 étudiants, 10 400 personnels et son domaine universitaire s’étend sur 175 hectares, parsemés de quelques 3 000 arbres, 41 œuvres d’art et situé au cœur de 3 massifs montagneux. Malgré ces atouts mis en avant sur le site internet de l’UGA, les conditions de vie des étudiants et étudiantes se détériorent de plus en plus, affectant leur santé ainsi que leur réussite. Ainsi, nous nous intéressons à leur environnement de formation. Qu’en est-il des conditions de travail et de vie sur le campus de l’Université Grenoble-Alpes ? Y vient-on seulement pour étudier ? Quelles sont les ressources qu’il offre ? Quelles activités s’y développent ? Peut-on s’y reposer ? Quelles ambiances imprègnent le quotidien du campus ?

Il est alors question de penser le campus, non pas seulement comme un lieu dédié à l’étude et qui produit des personnes diplômées, mais comme une « infrastructure sociale » faite d’« espaces capables » de favoriser des interactions sociales singulières. Le « domaine universitaire » est appréhendé à la fois depuis son ouverture au monde mais aussi à travers sa qualité d’« enclave inclusive » (Berger & Moritz, 2022) où une vie estudiantine est expérimentée. Enfin, du sol à l’atmosphère, c’est aussi un milieu de vie composé du maillage d’une multitude d’autres vivants. Comme nous le rappellent alors le bio-acousticien Bernie Krause (2012) et la philosophe Vinciane Despret à sa suite (2019), ce qui fait les qualités d’écoute d’un milieu, c’est la possibilité de trouver sa « niche acoustique », de prendre part à une composition spatiale et sonore et de trouver un espace qui respecte un « pacte du silence ».

Prendre en compte la dimension sociale et écologique du campus revient à s’intéresser de près à ses qualités d’hospitalité. Or, comme le rappelle Jean-Paul Thibaud (2017), l’hospitalité procède de gestes ambiants, de relations tissées et de rapports familiers avec les choses qui sont là, et s’éprouve donc par le corps et les sens. « Ainsi, se reposer, c’est-à-dire prendre le temps et trouver l’espace pour se laisser le temps, pour se mettre en sécurité, pour avoir la possibilité d’espérer, de rêver, est une action plus difficile à inscrire dans un espace et sur une temporalité précise. Pourtant ce besoin dépend bien de lieux, existants, inventés ou détouroupénés… » (LALCA, 2021). Il s'agit alors d'explorer ensemble les « coins » et recoins de l'université (Bachelard, 1958).

Enfin, suivant la proposition de Juliette Volcler, nous proposons de tenter ce pas de côté, ce décentrement de l’écoute et par l’écoute, pour porter attention aux musicalités de nos milieux de vie.
Comme chaque année, l’école d’hiver alternera des temps de conférence à l’école d’architecture de Grenoble et des temps d’atelier sur le terrain. Pour l’édition 2024, le Cresson tisse des liens avec Radio Campus Grenoble pour proposer une restitution finale sous forme d’un grand plateau radio collectif le dernier jour.

Au programme

Des conférences et ateliers exposeront les concepts et méthodes clés permettant d’introduire la dimension sonore de l’habiter dans ses dimensions architecturales, spatiales, urbaines et sociales.

Les enquêtes se dérouleront sur le site du campus Saint-Martin d’Hères ou en salle de production à la MaCI (Maison de la Création & de l’Innovation). Les participants seront invités à produire, par petits groupes, des compositions sonores reflétant leur approche personnelle de la thématique & de ces terrains d’enquête. La journée du vendredi sera consacrée à une écoute collective de ces compositions à travers la mise en place d’un plateau-radio grâce au soutien et à la collaboration de Radio Campus.

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Le développement constant des Humanités Numériques dans les dernières décennies contribue à de véritables changements de pratiques au sein des Sciences de l'Antiquité et de la philologie. La philologie classique ne fait pas exception et de nouveaux formats d'édition pour les textes anciens sont ainsi apparus, qu'il s'agisse de bibliothèques numériques ou d'éditions nativement numériques. Dans le même temps, l'édition traditionnelle, parfois appelée édition papier, demeure un des formats incontournables pour les travaux philologiques, grâce à leur diffusion par des maisons d'édition scientifique renommées (Les Belles Lettres, B.G. Teubner...). Mais, si les formats éditoriaux choisis par les philologues peuvent différer en ce qu'ils intègrent ou non une part numérique, une même méthodologie est en oeuvre, lorsqu'il s'agit d'éditer des textes anciens. Bien plus, les principales transformations apportées par les Humanités Numériques concernent autant le format numérique ou physique que les outils permettant de construire une édition scientifique.

L'enjeu de ce colloque qui aura lieu entre les 17 et 19 janvier 2024 est de se concentrer sur cette chaîne de la fabrique de l'édition critique numérique dans le champ des lettres classiques, et de faire un état des lieux des outils nouveaux permettant aux éditeurs, quel que soit le format choisi pour leur édition, de traiter plus aisément leurs données, de faciliter leurs travaux, et renouveler les pratiques d'édition.

Le colloque se tiendra sur trois jours, en alternant des matinées consacrées à des conférences sur les transformations liées aux outils et aux méthodes numériques (sans inscription) et des après-midi dévolues à des ateliers (sur inscription). La première journée sera consacrée aux possibilités offertes en matière de reconnaissance automatisée de l'écriture, la deuxième journée à l'alignement et à la collation des textes assistée par ordinateur, la troisième à la stemmatique automatisée.

Les conférences seront également accessibles en visioconférence (les ateliers seront uniquement en présentiel) : lien Zoom.

La SFR Création accueillera dans le Live Arts Lab mercredi 17 janvier, la première matinée de ce colloque.

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« Les textes ont cessé de paraître immuables et éternels » écrivait Roger Laufer en 1987 à l’époque des transformations induites par les technologies de l’information. Si les paradigmes des écritures de recherches se sont transformés, depuis les premières études critiques sur les écrits d’écran en Sciences de l’information et de la communication, les pratiques plurielles d'écriture en SHS, quelques décennies plus tard, nous invitent à en prendre la mesure.
Le renouvellement des normes scripturales de la recherche, leurs modalités créatives, leurs substrats techniques et leurs circulations à l’ère du numérique dessinent une véritable poïétique.
Selon une tradition de recherche bien établie du paradigme positiviste dans lequel les SHS ont fondé leurs soubassements épistémologiques, le « savoir-écrire » répondait à des normes académiques strictes héritées de la tradition scolastique. De nos jours, les programmes de recherche imposent, entre autres, des formats d’écritures courtes, une segmentation du temps dans les processus de construction de la pensée, des formes d'expressivité, des pratiques dites « innovantes » : que dire de ces transformations ? Sommes-nous en présence d'un nouveau paradigme des écritures de recherche ?

[...]

Il s’agira dans cette journée ouverte sur l'interdisciplinarité d’éclairer la perméabilité des formes d’écritures, dont les modèles empruntent aux écritures stratégiques des industries privées et des organismes publics, mais aussi, sur le plan pratique, valorisent des supports créatifs, et participent à la création d'une écriture de recherche singulière.

PROGRAMME

Matinée : Maison de la Création et de l’Innovation (MaCI), Live Arts Lab

09h30 - 10h00 | Accueil café
10h00 - 10h15 | Mot d’introduction - Benoît LAFON, directeur du GRESEC, UGA
10h15 - 10h30 | Introduction de la journée
Pour une épistémologie des écritures scientifiques en transformation, Lucie ALEXIS et Caroline ANGÉ, GRESEC, UGA
10h30 - 11h30 | Keynote
Le stade de l'écriture. Éléments pour une anthropologie communicationnelle de l'écriture, Emmanuel SOUCHIER, GRIPIC, Université Paris-Sorbonne
11h30 - 13h00 | Session 1 : Les dispositifs de réponse à projets : l’écriture réflexive face à la promotion de la recherche commanditée
L’emprise de la commande sur l’écriture du chercheur, Lise RENAUD, Centre Norbert ELIAS, Avignon Université
Écrit performatif et écrit scientifique : quel(s) trajet(s) de l'un à l'autre ? Réflexion sur la coexistence de deux pratiques de recherche en arts, Julie VALERO, Litt&Arts, Université Grenoble Alpes

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13h00 -14h00 | Pause déjeuner
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Après-midi : Maison de la Création et de l’Innovation (MaCI), User Experience Lab

14h00 - 15h30 | Session 2 : Les écritures engagées : être face à ces objets de recherche
Les risques du métier, Claire BLANDIN, LabSIC, Université Sorbonne Paris Nord
Dire « je » entre les « deux cultures » : des automathographies aux récits de vies de mathématiciennes, Odile CHATIRICHVILI, UGA, Collège de France
15h30 - 17h00 | Session 3 : Écrire la recherche en création
L'écriture embarquée entre méthodologie et construction du sens. Sciences participatives et design fiction, Fabrice FOREST, FR Innovacs, Caroline ANGÉ, GRESEC, UGA
L’atelier-vidéo : penser ensemble en faisant des films, Olivier LABUSSIÈRE, CNRS et laboratoire Pacte, UGA, et Laure BRAYER, laboratoire AAU-CRESSON, UMR Ambiances, Architectures, Urbanités
Prendre au sérieux l’écriture expographique en sciences humaines et sociales (mais pas trop quand même), Camille BÉGUIN, SIC.LAB Méditerranée, Université Côte d'Azur
17h00 - 17h15 | Conclusion de la journée d’étude - Lucie ALEXIS et Caroline ANGÉ, GRESEC, UGA

Affiche et programme (PDF, 725.3 KB)

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